Le combat du violon

Le violon raisonnait autour de nous. Les deux hommes croisèrent leur regard. Puis les larmes s'entrechoquèrent au rythme de ce même violon. Tournoiement incessant des armes l'une contre l'autre. Discrètement puis plus bruyamment.
Je les regardais, dans le cercle qui c'était formé autour d'eux. Leur combat ne menait nulle part, ils attendaient ,chacun de leur coté une faiblesse venant de l'autre.
Puis tout à coup, j'avançais d'un pas, me trouvant à mon tours dans le cercle de combat. Les deux hommes s'arrêtèrent, me toisant longuement. Puis le combat repris.
Je fis un pas de plus et l'un des hommes vint ma rencontre. Je sorti de mon fourreau l'épée de mon père. Lourde, glaciale dans mes mains, meurtrière. J'attaquais la première. L'homme surprit, ce laissa distraire et je pu facilement prendre le dessus. Mon épée s'entrechoqua contre la sienne et quelque pas sur le coté et quelques coup dans les cotes l'obligea à faire signe de soumission. Mais le second venait déjà . Agitant son épée comme un enfant dépourvu de bon sens. Je n'en ferai qu'une boucher. Alors commença une danse d'épée et de corps, s'éloignent puis se rapprochant. Je le faisait tournoyer sans qu'il ne puisse réfléchir, sans qu'il ne puisse riposter. Il ne suffit que d'un coup d'épée plus rapide et plus fort pour le désarmé. Mais je n'aimais pas les combats inégaux. Je jeta donc mon épée dans les mains de mon ami et fit signe au jeune homme de s'approcher. Il approcha doucement, près a m'affronter, le sourire victorieux aux lèvres. Il était si innocent et si sur de lui que j'eus pitié de lui un instant. Levant les mains, une fois de plus je l'invita à s'approcher. Ce qu'il fit, à une vitesse hallucinante.
Mais pas encore assez pour moi . Je le contra facilement, le repoussant gentiment . Il se croyait fort, rapide, mais il n'était qu'un vulgaire cafard contre moi, fille du clan guerrier le plus reconnu du pays. Je pouvait le détruire. La foule le savait, elle clamait mon nom. Implorant un réel combat entre ce malheureux et moi même. J'allai lui donnée un tel combat. Et le sang serait verser en l'honneur de notre déesse. Je lui ferai mordre la poussière. Il implorera mon pardon. Je serais pour lui la déesse incarné, celle qu'il servira à jamais. Et je savait que ce combat n'avait pas d'autre fin. Je pourrais donc m'amuser un peux, dansant sur la mélodie entraînante du violon. Je me délecterai de ce combat.
Il ce jeta alors sur moi. La rage qu'il éprouvait ce lisait sur son visage, rouge et plein de sueur que lui avait déjà prodigué notre combat. Je tournoya sur le coté, évitant ses bras musclés et tendu un pied. Il tomba mais ce releva sans me tourné le dos, m'agrippant soudainement cherchant à me faire tomber. Mes dents vinrent trouver la chers de son bras et il me relâcha bien trop tôt pour avoir réellement mal. Mon poing effleura sa pommette alors qu'une fois de plus, je dansais autour de lui, contrant ses coups tout en tournoyant . Puis j'approchai de lui, sensuellement, le sourire aux lèvres et le laissant m'entourer de ses bras, collant, son torse contre mon dos, sa hanche contre la mienne et sa tête dans mon épaule, nous entamions une valse rythmé, combattant entre les mouvements de nos hanches qui ce baladaient au son du violon, toujours plus entraînant.
Alors, sans crier garde, il me fit tournoyer et me lâchai complètement avant de récupérer son épée. Et le combat repris de plus belle. Les éclaires éclatait dans le ciel et les gouttes de pluie tombèrent doucement puis de plus en plus rapidement couvrant nos corps de fine gouttelette. Le violon continua sa mélodie et le combat continuait, sans qu'aucun de nous ne laisse l'avantage à l'autre. Nous luttions, férocement, ne cédant aucune partie de nous même à l'autre. Cherchant une faille dans la stratégie de son adversaire.
J'attaquais, il ce défendait, mais aucun de nous n'entions dans nos retranchement. Nous jouons tout les deux alors que le cercle qui nous entouraient ce dissipait sous le torrent d'eau qui ce déversait sur nous. Mais nous n'abandonnerions pas. Pas avant que l'un de nous n'est fait signe de soumission. Je l'avais sous estimé, il était devenu plus fort, plus agile et plus rapide. Ses court cheveux noir était plaqué contre son crane, laissant échapper les gouttes d'eau sur son visage. Un visage fin, avec des yeux aussi sombre que ses cheveux, un petit nez droit et des lèvres divinement belle. Son corps était devenu plus musclé, surtout que je pouvais maintenant distingué tout ses muscles sous sa tunique mouillé.
D'un coup d'épée je réussi à lui arracher, laissant apparaître se corps d'apollon qu'il c'était sculpté pendant mon absence. Son regard s'enflamma et je compris à cet instant, que le combat était gagner.
Et nous le savions tout les deux. Son arme quittait sa main, et ses yeux se firent insistant sur moi. Je m'approcha, toujours sur mes gardes, répriment un sourire, préfèrent morde sensuellement ma lèvre inférieur. Il tressait et tombait à genoux devant moi.
Je rangeais alors mon épée et il ce releva doucement. Puis il posa délicatement ses mains sur mon visage, touchant chaque partie, surement pour être sur de lui.
_Tu es revenu? Dit-il, d'une voie éreinté. Je ne voulais pas les croire lorsqu'ils criaient ton nom. Tu es tellement....
Je posais mon doigt sur ses lèvres. Faisant taire cet homme que je désirais tant, depuis ma plus tendre enfance. Puis doucement, j'enlevai mon doigt, approchant son visage du mien, pour enfin l'embrasser, comme j'ai toujours souhaité le faire, m'abandonnant entièrement à son étreinte et à son baiser délicieux, nous laissant bercé au son du violon, qui continuait à jouer pour nous.

oh yeah! trop bien! il va y avoir une suite?